Inondations
Sondages 2006 à 2022 sur la perception du risque d'inondation des populations riveraines du Rhône et de la Saône
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Plaquette sondage Rhône et Saône 2022 (.pdf, 8,1 Mo)
Plaquette sondage Saône 2016 (.pdf, 837,3 Ko)
Plaquette sondage Rhône 2016 (.pdf, 1,2 Mo)
Plaquette sondage Rhône 2013 (.pdf, 797,4 Ko)
Plaquette sondage Rhône 2009 (.pdf, 2,7 Mo)
Plaquette sondage Rhône 2006 (.pdf, 828,8 Ko)
Lancés en 2006 par la DREAL Auvergne-Rhône-Alpes, ces sondages de perception du risque d'inondations ont été réalisés sous la forme d’entretiens téléphoniques à partir d’un échantillon représentatif de plusieurs milliers d'habitants des communes riveraines du fleuve Rhône, de la frontière Suisse à la mer.
En 2016, suite à la nouvelle contractualisation du Plan Rhône-Saône, le sondage a été étendu à la rivière Saône entre la confluence avec le Doubs et celle avec le Rhône, soit 137 communes et environ 1000 riverains interrogés
Ces enquêtes ont pour objectif d’analyser, comprendre et mesurer la culture du risque des populations riveraines du Rhône et de la Saône et son évolution au fil des ans. Elles donnent également à voir leur opinion sur la pertinence des politiques de prévention et de protection mises en œuvre dans le cadre du volet « Inondations » du Plan Rhône-Saône.
Le dispositif d’enquête (questionnaire, échelles territoriales, échantillon) mis en place en 2006 a été reconduit à l’identique pour les sondages de 2009 à 2022, condition indispensable pour mesurer les évolutions intervenues. Il met en lumière différents aspects de l'appréhension du risque (mémoire des crues, moyens d'informations, connaissance des comportements à adopter..)
Les évolutions constatées démontrent, qu’en l’absence de crues majeures, la vigilance des populations face aux inondations tend à faiblir, pointant notamment une vision imparfaite des bonnes pratiques et un déficit notable sur les consignes de sécurité à suivre ou les mesures de protection à prendre pour réduire sa vulnérabilité. Au fil des années, les habitants ont tendance à relativiser le risque. Ces évolutions soulignent ainsi toute l’importance d’une communication de proximité pour sensibiliser et mieux préparer les populations les plus exposées au risque d’inondation.
C’est pourquoi, l’information préventive doit, plus que jamais, être au cœur de nos stratégies de prévention. Elle se doit d’être complète, pédagogique et mobilisatrice, car la question des inondations ne pourra être résolue sans une prise de conscience collective des risques. Il s’agit donc de considérer le risque comme une donnée de la vie mais aussi de l’aménagement du territoire : de substituer au concept de « fatalité » celui de la maîtrise et du savoir afin de construire une culture du risque qui offre au citoyen la capacité d’anticiper et donc d’agir.